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Histoire de Mézidon Canon et de son canton
12 mars 2010

Notes et anecdotes sur l'abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge

Sainte-Barbe en Auge fondé en 1068 par Odon Stigand (voir l’article ainsi que le patrimoine religieux), faisait partie du diocèse de Lisieux. Sa fondation fut confirmée par Guillaume. Cette charte a disparu mais elle est insérée en entier dans la charte confirmative d’Henri 1er, roi d’Angleterre en 1128.

Beaucoup de donations ont été faites au prieuré en dehors du canton. Voici un petit panel concernant le canton.

1 – Donations et concessions diverses faites au prieuré

La première charte est, en l’an 1128, de Rabel de Tancarville, époux d’Agnès Stigand, fille d’Odon Stigand, confirmant la donation de toute la terre qu’il possédait au-dessus de la Dives au prieuré.

Cette donation est souscrite par les barons ainsi que par : Guillaume (duc de Normandie), Jean (archevêque de Rouen), Hugues (évêque de Lisieux), Michel (évêque d’Avranches), Durand (abbé de Troarn), Ainard (abbé de Sainte-Marie de Dives), Nicolas (abbé de Saint-Ouen), Roger de Montgommery, Roger de Beaumont et Guillaume Fitz Osbern de Breteuil. Cette charte semblait avoir été revêtue de deux sceaux. Elle porte une croix pour signe de l’attestation de Henri, roi d’Angleterre. Une croix indique la signature de la Reine.

Plus tard, Guillaume, le fils de Rabel de Tancarville, donne au prieuré, toute la dîme de la terre qui avait appartenu à Guillaume Chicharède, à Etouvy, laquelle faisant maintenant partie de son domaine. En 1291, Robert de Tancarville, confirmera à nouveau les diverses donations, acquisitions ou échanges faits par les religieux de Sainte-Barbe dans sa baronnie et fiefs de Mézidon.

En 1180, Adam, fils de Thomas chanoine de Lisieux et son nevau, Robert, fils de Faucon, renoncent en faveur du prieuré de tous les droits qu’ils avaient sur la dîme de Sainte-Marie-Lécaude et jurent sur les évangiles de défendre cette renonciation.

Accord entre Arnoul, évêque de Lisieux et Jean et Richard Boistel concernant deux gerbes de la dîme du fief de Tancarville située sur la paroisse de Querville. Ce même évêque confirme la donation au prieuré de la moitié de la dîme du Mesnil-Mauger.

Hugues Papion donne à Sainte-Barbe et à Sainte-Marie du Grestain une pièce de terre de son domaine du douxmarais. Il reçoit pour cette donation 15 livres d’Anjou de la main des moines. Plus tard, en 1365, un accord aura lieu entre les deux abbayes pour un partage égal de cette dîme.

Roger du Mesnil, donne au prieuré un pré situé au Mesnil-Mauger et reçoit 40 sols de concession.

Raoul Carpentier de Magny, donne au prieuré une pièce de terre située à Ecajeul, et reçoit pour cette donation 60 sols tournois.

Richard de Pléville, consent à donner au prieuré la moitié du pré de Grosmarais situé entre Ecajeul et Ouville. Son fils Roger, donnera, après la mort de son père, deux acres supplémentaires du pré du Grosmarais.

Hugues de la Huganière, dit le Chapelain, donne dans la paroisse de Lécaude, une pièce de terre ainsi que 12 deniers de monnaies courante.

Guillaume de Gouvix donne au prieuré la chapelle de Sainte-Marie de Fribois ainsi qu’aux chanoines servant Dieu, diverses redevance en grain à prendre dans le moulin de Bretteville-sur-Laize. Il reçoit 25 livres tournois pour cette concession.

Guillaume d’Ouilly, archidiacre d’Angers donne à la chapelle de Sainte-Marie de Fribois 15 acres de terre au Pont-d’Ouilly. Roger le prieur de Sainte-Barbe et les religieux ratifient la donation composée d’un pré situé entre le MontHéraut et la Dive, à charge de 5 livres de rente annuelle.

Isabelle de Fribois, confirme les donations de son père, Garin de Fribois et en ajoute de nouvelles.

Guillaume Alverède donne à Sainte-Barbe toute la terre que Robert Hamon tenait de lui au Mesnil-Mauger et reçoit 20 sols tournois pour cette donation.

Jourdain, évêque de Lisieux, rend un jugement en faveur de Sainte-Barbe contre Raoul de couliboeuf qui réclamait deux gerbes de la dîme sur tout le fief du chambellan de Tancarville dans la paroisse de Querville.

En 1203, Mallet de Graville donna à Sainte-Barbe le prieuré de Graville (près du Havre). Sainte-Barbe avait aussi des terres, moulins et un prieuré en Angleterre.

En 1207, Robert Louvet de Bonnevillette vend à Pierre de Thillay (Tilly), une partie de dîme qu’il possédait à Condé-sur-Laizon appelée la petite dîme pour 30 livres tournois. Pierre de Tilly affecta cette dîme à l’entretien du luminaire de l’église de Sainte-Barbe.

Mabille de Viette, donne à Sainte-Barbe un de ses hommes nommé Robert Canut avec la terre qu’elle tenait dans le domaine de son père à Ouville et jure sur l’autel de Sainte-Barbe de défendre contre tous les hommes et toutes les femmes qui voudraient s’opposer à cette donation.

Henri Lami de Mézidon donne à Sainte-Barbe pour la pitance des moines sa maison et son jardin situés à Mézidon, entre la maison de Pierre Rabel et celle de Guillaume Sarrasin.

En 1217, Richard de Vendeuvre, donne à Sainte-Barbe une pièce de terre située à Percy.

En 1225, Richard de La Loe de Fribois donne tous les droits, services et redevance qui lui étaient dus à Quétiéville par suite de son mariage avec Mathilde.

En 1227, Gervais Marescot, vend, à Richard Capados une pièce de terre à Quétiéville, pour 20 sols tournois de rente.

En 1232, Nicolas Bonnement de Drocé (ou Bonne-nuit de Drocey), clerc recteur de Biéville, abandonne au prieuré tous les droits qu’il avait sur la dîme des fiefs de Tancarville et du Douxmarais.

Cette même année, Raoul Astin vend à Roger Le-Cocq de Mézidon une pièce de terre à Quétiéville pour 25 livres tournois. 10 ans plus tard, Jean Hurel cède à ce même Roger une pièce de terre à Quétiéville pour son service et 30 sols tournois. Guillaume Lami du Breuil fera de même la même année en vendant diverses redevances à prendre à Mézidon.

Roger Le-Cocq donnera aussi en 1248, avec le consentement de sa femme Mathilde, au prieuré de Sainte-Barbe diverses redevances en grain ainsi qu’un cent d’anguilles sèches.

Ce même Roger Le Cocq donnera en 1258 au prieuré pour la pitance des moines et pour le salut de l’ame de Mathilde de Chartres et de Mathilde La Louette de Fribois, ses deux femmes, deux pièces de terre à Mézidon.

L’année suivante, leur neveu Henri Le Cocq, héritier de Roger Le Cocq confirmera la donation de 1248. Puis en 1287, le chevalier Guillaume Bonin donnera à Sainte-Barbe les maisons de Pierre Le Cocq situés à Mézidon. En 1291, Pierre Le Cocq et sa femme Emma Dumont, abandonneront tout ce qu’ils tenaient en fief hérédital au prieuré de Mézidon.

En 1240, on trouve un Théobald Marinier de Broglie vend en 1240 à Henri Le Cocq une pièce de terre située au Breuil. Mais aussi une Marie Tapète donnant à Sainte-Barbe une pièce de terre à Sainte-Marie de Lécaude.

En 1247, Raoul Malaterre de Mézidon, donne au prieuré diverses redevances en grain pour la pitance des moines. Guillaume dit le Chevalier de Mézidon, fera de même en 1248. Cette même année, Guillaume Dumont vend à Sainte-Barbe, une maison et ses dépendances située à Lécaude pour 100 sols tournois.

En 1250, L’abbé de Barberie (près de Bretteville-sur-Laize) reconnaît que son abbaye est sujette à faire une redevance de 2 septiers d’avoine au prieuré de Sainte-Barbe sur la dîme de Gouviz. Henri Bonnel de Magny-le-Freule cède à d’Equetot une redevance à prendre à Magny.

En 1251, Raoul Pendelaut de Quétiéville vend à Jean des Perrots,une redevance en orge, mesure de Saint-Pierre-sur-Dives à prendre sur un courtil (jardin attenant à une maison) situé à Quétiéville, ainsi que tous les droits qu’il avait sur plusieurs pièces de terre à Quétiéville et Biéville. En 1250, il avait vendu à Sainte-Barbe une pièce de terre pour la pitance des moines dite le Champ de la Sybille.

En 1252, le même Richard de La Loe de Fribois qui avait déjà donné en 1225, ses droits services et redevances de Quétiéville à Sainte-Barbe, échange avec le prieuré, un jardin situé à Fribois près de la rivière de Vie et reçoit, en échange, une pièce de terre située entre le petit bois de ce même village. Raoul Gaisdon, fait de même, en donnant un jardin situé entre un jardin du prieuré et celui de Richard de La Loe de Fribois et reçoit un acre de terre sur la même commune. Ces actes seront confirmés par Odon, seigneur de Fribois, fils d’Eudes du Tremblay. Son fils, Guillaume La Loe de Fribois vendra à Sainte-Barbe en 1274, un jardin rachetait à Raoul de Canapville auquel son père l’avait précédemment vendu.

En 1256, Robert Mironant d’Ouville donne à Sainte-Barbe une portion de terre suffisante pour que les voitures du prieuré puissent gagner le chemin royal.

En 1257, Martin Potevin de Mézidon donne à Sainte-Barbe une acre de vigne dans cette paroisse pour le service de l’aumônerie du prieuré.

La même année Raoul Vauquelin d’Ecajeul cède au prieuré tous les droits et privilèges qu’il pouvait réclamer à Mézidon sur sa parente Claire, fille de Raoul d’Ecajeul.

En 1258, Raoul de Pentafilet, prêtre, reconnaît qu’il ne doit posséder le manoir de Mesnil-Mauger que le temps de sa vie. Le manoir doit revenir au prieuré à sa mort. Ces droits seront abandonnés par Robert de Percy de Mesnil-Mauger.

En 1269 et 1274, Pierre Lambert, clerc, donne à Sainte-Barbe tout ce qu’il possédait à Ecajeul, et une rente en orge, mesure de Mézidon.

En 1271, Jean du Tremblay, écuyer, échange avec le prieuré, la dîme des moulins et des près de Mesnil-Mauger. En 1290, il confirme les ventes faites au prieuré par Geoffroy Pelvilain de plusieurs prairies situées au Mesnil-Mauger.

En 1277, Roger Jumel d’Ernes et son fils Guillaume, donnent à Sainte-Barbe, une pièce de terre ainsi que les arbres qui croissaient près de l’île dite des Chanoines sur la rivière de Laizon.

En 1280, Pierre dit Le Terrier, vend à Ste-Barbe, une pièce de terre à Ecajeul, près du près du Grosmarais. Confirmée la même année par Guillaume de Plainville et Guillaume de Courcy. Cette même année, Richard Louvel, écuyer, abandonne au prieuré les droits seigneuriaux qu’il réclamait sur une pièce de terre à Quétiéville. 3 ans plus tard, c’est l’écuyer Richard Le François qui abandonne aussi les droits qu’il avait sur le champ de la Perche situé à Quétiéville.

En 1286, Guillaume évêque de Lisieux, mande au doyen de Saint-Julien le Faucon, de mettre un clerc pour possession du bénéfice du Mesnil-Mauger, laissé vacant depuis la mort de Thomas Louvet, dernier recteur.

En 1289, Robert de la Varende donnera une pièce de terre à Mézidon située entre celles de Michel Samay et les héritiers de Guillaume le Chevalier.

En 1299, procès entre Raoul et Robert de Boissy (frères), revendiquant les droits du patronage de Douxmarais. La sentence est en faveur du prieuré de Sainte-Barbe.

En 1300, Guillaume du Breuil, recteur de l’église de Soquence, donne au prieuré un hébergement et des maisons situées à Mézidon, en échange d’être reçu et logé dans le prieuré sa vie durante et de prendre tous les jours au cellier et à la cuisine unum panem conventuum et unum galonem cervaeie, vel sicere, vel vini de quibus conventus bibet in refectorio suo, et unum ferculum de ferculo generali in coquinâ suâ et unum ferculum generale de pitanciis generalibus.

En 1302, Robert de Percy confirme une donation faite par Jeanne de Percy sa mère et ajoute une rente à prendre sur le moulin du seigneur de Tancarville.

En 1304, Guy, évêque de Lisieux, confirme, le droit fait à Sainte-Barbe par Jourdain son prédécesseur, d’avoir toujours un âne dans les bois de Lisieux pour emporter les arbres morts.

2 ans plus tard, Michel, le prieur de Sainte-Barbe, échange avec Gilbert de Malnoue, un hébergement situé au Breuil contre une maison à Mézidon.

En 1308, Jean Foulques s’oppose davant le bailli de Caen, au nom de sa pupille Emma, sur les divers héritages situés à Biéville et qui lui appartenaient de par le droit du sang au préjudice de Robert Louvet.

En 1312, Jean du Tremblay reconnaît devant la vicomté de Falaise que les terres et près que les religieux de Sainte-Barbe tiennent de lui au Mesnil-Mauger ne sont sujets à aucune rente ni hommage. Divers accords auront lieu par la suite.

En 1313, Robert de Vaux, seigneur de Vaux, reconnaît, qu’en à lui qu’il a vendu à Sainte-Barbe diverses redevances à Vaux. En 1316, Guillaume Lépine de Lécaude reconnaît qu’il doit une rente de 10 sols tournois au prieuré.

En 1327, copie d’une donation de 1256 par Robert de Castillon confèrant au chapitre de Saint-Sepulcre de Caen le droit de patronage sur l’église de Castillon.

En 1328, sentence du bailly de Caen maintenant les droits de Sainte-Barbe sur tous les droits de chasse et pêche contestés par Aubert de Haugest, sire de Jenty et sa femme Mme de Tancarville.

En 1388, Richard Le Valois et son femme Colette, donnent à Sainte-Barbe, tous leurs biens meubles et immeubles présents et à venir situés à Mézidon et à Mirbel pour avoir part aux prières du prieuré et se réservant seulement pendant leur vie et pour chaque jour de l’année : 5 pains (trois blancs et 2 bis) et un pot de cidre de tel comme le couvent bera et 40 livres tournois par an et autres petites redevances pour leurs besoins particuliers.

En 1406, une sentence rendue au chapitre de l’évêché de Lisieux en faveur de Guillaume, prieur de Sainte-Barbe contre le curé de Soquence. Ce dernier est condamné à exhumer un corps du cimetière de Pierreboscq où il l’avait enterré et le faire reporter au cimetière de Sainte-Barbe. Il est également fait mention des droits de patronage de Sainte-Barbe sur l’église de Mirbel, les fonds baptismaux de cette église étant à Sainte-Barbe.

En 1444, Guillaume Yon de Saint-Crespin vend à Sainte-Barbe une portion de bois de 4 acres, située au Mesnil-Mauger, dépendant des fiefs de la baronnie de Mézidon pour le prix de 12 saluts d’or et 5 sols tournois.

En 1646, l’abbé de Sainte-Geneviève de Paris donne au prieuré, une partie des os du crâne de Sainte-Barbe. Relique qui lui furent donné par le cardinal de la Rochefoucault qui les avait rapportées de Rome.

En 1665, un marché est passé avec un nommé Bertault, sculpteur à Caen, pour la création de deux figures pour leur église, l’une de la Vierge et l’autre de Sainte-Barbe et ce, pour le prix de 50 francs.

2 – Les Papes

Le pape Eugène III maintient tous les privilèges, franchises et libertés aux religieux de Sainte-Barbe. Confirmés  en 1156 par le pape Adrien IV.

En 1175, pendant la semaine Sainte, le Duc de Normandie et les Légats se réunissent au prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge pour procéder à l’élection d’un archevêque de Cantorbery. Le roi demande qu’on nomme Henri de Beaumont et se sera finalement Richard le prieur de Douvres qui sera choisit.

En 1197, le pape Célestin III accorde aux chanoines de Sainte-Barbe le droit d’élire leur prieur sans l’intervention des évêques et archevêques du diocèse.

Le pape Clément V, en 1319, donne le droit au prieur de Sainte-Barbe de porter le bâton pastoral qui sera volé en 1554. Jean XXII, accorde en 1316, le droit au prieur de Sainte-Barbe de porter l’anneau épiscopal.

En 1373, Le pape Grégoire XI excommuniera tous ceux qui retiennent injustement les biens de Sainte-Barbe.

En 1421, le pape Martin V déboute Gilles Oudart en faveur de Jacob Ratel pour la qualité de prieur de Sainte-Barbe.

En 1650 et 1664, les pape Innocent V et Alexandre VI accordent des indulgences à tous ceux qui assisteraient dévotement à l’office de l’Annonciation au prieuré de Sainte-Barbe et à la chapelle de Fribois ainsi que ceux qui visiteraient l’église de Dozulé le jour de l’Assomption.

Le pape Alexandre VI accorde la faveur d’une confrérie de Sainte-Barbe établie dans l’église dudit prieuré. Il accord aussi un autel privilégié et des prières particulières pour les personnes mourrantes et faisaient partie de cette confrérie. Innocent XI confirme les statuts de la confrérie en 1679.

3 – Les Rois et les gens d’armes

La charte et donation de Rabel de Tancarville de 1128, est confirmée par une charte d’Etienne, roi d’Angleterre, la 2e année de son règne, en 1137 lorsqu’il logea à Sainte-Barbe lors du siège de Mézidon.

A nouveau confirmée en 1184 par Henri II, roi d’Angleterre par une charte donnée à Bures (charte bien conservée et portant encore le sceau du roi). Une copie de cette charte sera donnée et scellée à Rouen par Thomas, chancelier d’Angleterre et attestée par Richard du Hommet, connétable. Richard-cœur-de-Lion accorda aussi sa protection en 1196. Et en 1201 et 1203 le prieuré fut visité par Jean-Sans-Terre. Cette charte mentionne aussi des vignes plantées près de l’église de Sainte-Barbe.

En 1277, Philippe III, roi de France, confirme l’amortissement de plusieurs rentes assises sur les paroisses de Mézidon, Cottun, Fresnel, Escures, La Boissière, Fontaine-le-Pin, Gouviz, Gray, Brouais, Hermanville, Vaux, Loucelles, Corneville, Ouville, Quatre-Puits et le Breuil. En 1293, le roi confirme à nouveau pour les paroisses de Mézidon, Mirbel, Le Breuil, Percy, Quétiéville, Querville, Canon, Canteloup et Magny-le-Freule.

Le roi Louis X, roi de France et de Navarre, en avril 1315, confirme les biens et héritages acquis par le prieuré, assis dans les fiefs et arrière-fiefs du chambellan de Tancarville à Mézidon, Mirbel et Percy dans le fief de MontHéraut et chargé de 4 livres envers ledit roi de France.

Fragment de lettres-royaux daté de 1358, autorisant les religieux de Sainte-Barbe à lever un impôt sur tous leurs hommes et autres gui, pour éviter les dégâts des ennemis, voudraient se réfugier eux et leurs biens dans la forteresse dudit prieuré, afin de la rétablir et la mettre en état de résister à l'invasion des ennemis. Ces mêmes lettres autorisent également le prieur à nommer un capitaine dudit château et à le destituer quand il le verra bon être. Enfin, elles ordonnent aux gens du Roi de recevoir et reconnaître celui que ledit prieur leur présenterait pour occuper ladite charge de capitaine.

Suite à cela, on trouve en 1407, des lettres-scellées de Loys, prieur du moustier de Sainte Barbe capitaine et garde de par le Roi notre sire de la forteresse audit lieu de Sainte Barbe, par lesquelles il établit Robert Bonnenfant ècuyer seigneur de Quétiéville son lieutenant ou connétable audit office de capitaine et lui donne la garde et gouvernement de ladite forteresse ordonne également à tous les sujets de ladite forteresse de lui obéir prêter et lui donner conseil confort et aide si mestier en a.

4 ans plus tard, en 1411, Charles VI, roi de France, donne mission de faire garder la forteresse du prieur par 12 hommes d’armes qui sont : Thomas de Carouges, Jehan de Carouges, Jean Ponchin, Robert de Bonnenfant, Roger d’Evrecy, Jehan Malnoury, Jehan de Fribois, Philippot le Chevalier, Colin Bonnenfant et Massiot Benard.

L’année d’après, Michel de Cheux, lieutenant-général du bailli de Caen adjuge la charge de Capitaine de la forteresse du prieuré à Michel Bras-de-Fer, prieur dudit moustier, contre Robert de Bonnenfant.

En 1433, le roi Henri VI, roi d’Angleterre, permet au prieur de Sainte-Barbe de constituer un procureur pour suivre ses affaires dans toutes les cours ou juridictions du royaume.

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